10 importantes leçons apprises lors de mon déménagement

Expérience éprouvante sous un soleil de plomb, avec tensions et sueurs (chaudes et froides), qui me pousse à partager des choses que j'ai apprises et qui me feront sans aucun doute grandir. Alors pour vous lecteurs qui faites vos boîtes, voici mes 10 leçons du déménagé.

1. Peu importe combien de temps on s'est préparé à l'avance, le matin du déménagement arrive toujours trop tôt.
2. Un déménageur, malgré nos espoirs et nos bonnes intentions à son égard, sera toujours chialeux. Priez seulement qu'il ne soit pas trop désagréable.
3. Préparez-vous à démonter des portes; les meubles ne sont jamais fabriqués en fonction de ces ouvertures pourtant standard.
4. Écrire FRAGILE sur les boîtes ne sert à rien.
5. Apprenez à respirer alors que des inconnus manipulent vos biens avec rudesse.
6. Malgré l'effort de regrouper les objets de même nature, il arrive toujours que quelques-uns s'égarent, comme par exemple une tasse à mesurer dans une boîte de théières anciennes.
7. Surmontez vos pulsions: commencez par dépaqueter les boîtes d'objets essentiels plutôt que les bibelots et les bains moussants.
8. Si vous n'avez pas l'intention d'ouvrir certaines boîtes à l'arrivée, c'est peut-être parce que leur contenu vous est inutile.
9. Dans le même ordre d'idées, si la simplicité volontaire est un concept qui vous attire, mieux vaut y adhérer avant de déménager.
10. Quels que soient les frustrations vécues dans la journée, le soir venu arrive avec un sentiment de devoir accompli. S'endormir dans une nouvelle chambre, sachant qu'on est là pour longtemps, est une sensation inouïe.

(J'ajoute une info pour qu'il reste une trace de ce déménagement exécrable; l'entreprise avec laquelle je ne ferai plus jamais affaire est Bel-Aire lien.)

Histoire féline

Même si les premiers temps ont été difficiles (surtout pour Jawa), je crois bien que notre ancien chat s'est plutôt bien adapté à Moriarty. Ça n'a pas pris de temps pour qu'il se rappelle l'appartement où il avait vécu cinq ans (et son premier réflexe a été, naturellement, d'aller se terrer en dessous de mon lit!), mais tranquillement, après quelques "pfffffff" et quelques petites bagarres, les deux félins ont appris à se respecter. Pour preuve:

- Jawa regarde Moriarty manger dans son bol, sans miauler;
- ils jouent à la tag en traversant l'appartement au grand complet (ce qui est bon pour la forme physique de Jawa, que tu appelles si gentiment "boulette"!);
- Jawa se laisse licher par Moriarty;
- ils partagent la même fenêtre;
- ils s'étendent sur le divan, l'un non loin de l'autre.

Dommage, finalement, que Jawa quitte le 192 ce soir. Mais je suis certain qu'il sera aussi aimé dans sa nouvelle famille que lorsqu'il était notre grosse bouette!

Souffle les bougies...

... et garde-moi du gâteau!

Joyeux anniversaire, chère ex-coloc!

Vivre dans les boîtes

Ça y est, le compte à rebours est commencé. Dans deux semaines, je me réveillerai dans ma nouvelle maison. Mais en attendant, j'ai plié et replié mon petit univers pour qu'il entre dans une boîte... et je vis entre deux espaces-temps. J'ai conservé deux assiettes, deux verres à vin et une casserole. Évidemment, c'est le moment où j'ai besoin de tel chaudron, ou telle crème à mains! Et que dire de ce disque que j'ai irrépressiblement envie d'écouter, ou ce livre que je me promettais de lire...

J'espère juste que je retrouverai tout en défaisant mon précieux étalage!

Le freak show

Vu sur Wellington, pendant la vente trottoir:

- Un gros monsieur pris dans une chaise de patio;
- Une petite fille d'une quinzaine d'années avec un nouveau-né;
- Une asiatique ridée en tenue d'adolescente;
- Un couple de chanteurs westerns qui beuglait en coeur "Une colombe";
- Une vieille dame en robe longue, qui levait la jambe comme au Moulin-Rouge.

Étonnant. Par chance, il y avait quelques jolies personnes...

Premières chaleurs...

Après avoir terminé de lire Troubles de voisinage, le cinquième tome (qu'on prononce "tom", je sais... pffff!), je ne pouvais faire autrement que de te parler de cette série bédé écrite par Jean-Philippe Peyraud qui me passionne depuis presqu'un an.

Campé dans un Paris contemporain, "Premières chaleurs" raconte le quotidien d'un groupe de jeunes de notre âge, avec des problèmes bien de notre temps: grossesse, colocation, homosexualité, amours éphémères, amours durables, amitié, complicité...

Au départ, je trouvais les dessins jolis. Je sais, c'est superficiel, mais c'est souvent ce qui m'attire en premier lieu dans une bédé. Et là, les premières pages du volume un (Premières chaleurs du mois de mai) sous les yeux, j'ai craqué! Je voulais tout lire! Tous les volumes! À ce moment-là, le cinquième n'était pas encore sorti, alors j'ai dévoré les quatre! Inopinément, il n'y a pas si longtemps, je suis tombé par hasard sur le cinquième, à la bibliothèque de LaSalle... Quelle joie! Et quelle satisfaction de voir que mes attentes n'ont pas été déçues...