Cher
Daniel Boucher, tu es devenu - ou redevenu -
chansonnier et tu vis au
Cabaret. J'étais là hier soir, je n'aurais pas manqué ça! Même si, depuis quelque temps, j'avais un peu déserté ta patente...
Je me rappelle de la première fois où j'ai assisté à un de tes spectacles. C'était en 2000, au
Corona. Tu étais plein de fougue et d'audace et d'authenticité, décidé à nous séduire tous un par un à grands coups de sourires et de chansons coup de poing. Et ça a marché!
Je t'ai vu tellement de fois après, j'ai usé ton disque à la corde, je me suis râpé les cordes vocales sur tes chansons. Mais parfois, j'avais peine à te reconnaître. Parfois, dans tous tes
sparages, je ne retrouvais pas ton authenticité.
Mais hier, tu habitais de nouveau ton corps, et la scène, et la musique. C'était une bien belle bulle de bonheur, une balloune de joie commune. Et tu m'as chanté
Aidez-moi, puis
Lady Maybe.
J'ai déjà hâte de te revoir.
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Je voudrais ajouter quelque chose à mon
message adressé à la madame de la rangée d'en arrière. Ça concerne le gros colon qui croit que le chanteur sur scène a besoin de son aide pour suivre le beat... SVP, reste tranquille! Quand tu tapes dans tes mains et/ou que tu cries comme un perdu quand tu reconnais la toune, ça fait juste taper sur les nerfs de tout le monde!