On partageait un appartement et on se racontait des histoires avant de dormir; on n'habite plus ensemble mais on partage encore nos folies!

lundi 12 mars 2007

En deuil

J'aime les histoires. Dans les livres, au cinéma, à la télé, dans la vie. Et quand je tombe sur des personnages bien campés, je tombe amoureuse, je leur fais une place dans mon coeur et dans mon existence. Je les suis avidement dans leurs aventures, ils s'incarnent presque dans la réalité, j'en rêve la nuit... pour vrai! C'est ce qui m'est arrivé avec la famille Fisher. Pendant deux mois, j'ai été littéralement accro de Six Feet Under. J'ai enfilé les dvd comme si le temps n'existait plus, voyeuse infatigable de cette famille si particulière de Los Angeles. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai eu peur, j'ai été heureuse... et j'ai pleuré encore. Et aujourd'hui, je dois vivre avec le deuil de cette histoire terminée, le générique final s'est déroulé dans ma télé, le destin des Fisher est scellé pour toujours. Je pourrai toujours y revenir, revoir les épisodes, lire les scénarios, acheter un poster... mais le plaisir de la première fois est maintenant chose du passé.

Qu'est-ce qui est si magique dans cette série? Les acteurs sont magnifiques, l'histoire est originale et pleine de rebondissements, le texte est bien ficelé. Mais c'est plus que ça. Les personnages ont tous leurs petites cassures, leurs faiblesses, leurs peurs, leurs incertitudes... Et puis ils s'aiment, malgré tout, même s'ils ne savent pas toujours comment! Ça fait d'eux des personnages plus vrais que vrais, en trois dimensions. Ça me touche et ça me rend infiniment curieuse. C'est donc possible d'écrire dans une forme si près de la réalité! C'est donc possible de rendre la fiction si vibrante!

Au même titre qu'un grand roman ou qu'un grand film, Six Feet Under a élevé la télévision au niveau de grand art... Et comme chaque fois qu'une oeuvre me touche à ce point, j'en retiens une envie folle de prendre la plume et d'essayer de toucher la grâce...

samedi 10 mars 2007

La fin d'une époque...

Et voilà, ma peinture est terminée...

Le 192 où nous avions passé de si beaux moments a maintenant revêtu de nouvelles couleurs, des couleurs qui s'apparentent davantage à ce que je suis devenu. Après six jours intenses sur le rouleau et le pinceau, le salon, la salle à manger (ton ancienne chambre!) et le corridor se partagent de la pulpe de lime, du gâteau au fromage, des truffes, de l'herbe exotique et un tempérament de feu, gracieuseté de la pétillante Debbie Travis! Six jours? C'est pas en six jours que Dieu créa le Ciel et la Terre, ainsi que toutes les espèces vivantes? Ça doit être la Genèse de quelque chose, alors...

J'ai hâte que tu viennes me visiter pour voir mon nouvel univers...

jeudi 8 mars 2007

Là...

Plus j'y pense, chère ex-coloc, et moins je suis d'accord avec la critique que tu as entendue qui comparait la pièce de Serge Boucher, que nous sommes allés voir hier soir, à un téléroman. Je ne vois pas en quoi cet intelligent et intéressant portrait du quotidien d'un restaurant de région peut avoir autant de ressemblances avec Virgine ou L'auberge du chien noir! Certes, on y raconte la vie de tous les jours, mais elle n'est pas fractionnée en courts épisodes de même durée et elle n'est pas une histoire invraisemblable très longue (j'ai consulté Le Petit Robert avant de me prononcer!) D'autant plus que je trouve que ce serait de réduire le talent, que plusieurs comparent à Tremblay, de ce dramaturge de Victo!

Il faut dire que j'avais déjà été séduit par l'écriture de l'homme. La pièce 24 poses (portraits), présentée alors au Théâtre d'Aujourd'hui en 1999, avait éveillé en moi une telle quantité d'émotions et de questionnements que j'en avais été bouleversé. D'autant plus que j'y allais avec P à reculons, pour ma fête, et que je m'attendais à une pièce plutôt moche. Quelques minutes après les premières répliques, j'étais déjà sous le charme (de la pièce, et non de P! ;))

Et ce dramaturge sans prétention, que j'avais côtoyé comme stagiaire en enseignement alors qu'il sévissait à l'école Pierre-Bédard de St-Rémi sans le reconnaître, a encore réussi à m'étonner hier soir! Pas que la pièce regorge de rebondissements, non, mais elle a seulement un ton et un propos qui ne peuvent que, dans quelques années, nous permettre de nous rappeler que nous étions ...

mercredi 7 mars 2007

Daniel Bélanger renaît!!!

J'attends son nouvel album comme l'arrivée du messie... On peut enfin en entendre la première chanson!