François Gagnon, de la Cyberpresse, pose la question ce matin sur son blogue. Honnêtement, je ne suis pas en mesure de m'en rappeler! Peut-être parce que je n'avais pas encore 4 ans, peut-être aussi parce que je me foutais éperduement, et mes parents aussi, de la Formule 1 à ce moment-là.
À l'inverse, et c'est le point de mon message, j'ai de très clairs souvenirs d'autres "mortalités" célèbres, alors que je ne pouvais même pas m'en émouvoir encore, ne connaissant pas les personnalités qui venaient de passer l'arme à gauche.
Je me souviens du 1re novembre 1987, pour avoir vu mes parents verser une larme suite au décès de René Lévesque. On était tous dans le salon. Pourtant, à ce moment-là de ma vie, Lévesque m'était presque aussi inconnu que peut l'être Arcade Fire à une centenaire papoue.
Comme j'ai un très net souvenir de l'explosion de Challenger en 1986. Je ne connaissais personne sur le vol. Je ne savais même pas que Marc Garneau y avait déjà voyagé. Mais les images sont restées gravées. Et la date du 28 janvier aussi. Peut-être était-ce parce que des élèves de notre école regardaient le décollage en direct...
Je relis mon message, et je me demande pourquoi je l'ai écrit. Peut-être parce que la mémoire m'étonne. Qu'elle associe des événements dramatiques avec de p'tits souvenirs de la vie (voir mon oncle pleurer en apprenant la mort de Gerry Boulet en juillet 1990, dans mon chalet près du Richelieu), et que ces associations font qu'elles seront à tout jamais indiscociables.
Comme un retour de chez le dentiste, en deuxième année, où j'affirmais que je sortais avec celle qui allait devenir mon ex-coloc!!!