On partageait un appartement et on se racontait des histoires avant de dormir; on n'habite plus ensemble mais on partage encore nos folies!

samedi 30 septembre 2006

Coupe de cheveux lesbienne

J'ai cherché longtemps un sujet assez léger pour succéder au précédent, assez peu sérieux pour ne pas le discréditer...

Puis ça m'a frappée. Dans la vitrine d'un magasin de vélos, une affiche griffonnée à la main proclamait: "Coupes de cheveux lesbiennes, 15$".

Ça a fait ma journée. Je l'offre à tous nos lecteurs!

samedi 16 septembre 2006

Dawson et les autres

Métier oblige, les événements comme ceux de Dawson me troublent. Preuve en est le nombre de jours que ça m'a pris avant que je puisse écrire sur le sujet...

Mes yeux d'enseignant ne sont pas les mêmes que ceux du citoyen. Je ne les crois pas meilleurs (après tout, j'ai besoin de verres de contact!), mais je les sens plus sensibles à la jeunesse.

Mercredi, alors que la population tremblait et pleurait les victimes innocentes, pendant que certains réclamaient un plus grand contrôle du registre des armes à feu, pendant que nombre de gens se rappelaient Columbine et Polytechnique, moi, isolé, je pleurais en plus les tueurs potentiels que je suis peut-être indirectement en train de fomenter dans mes groupes. Le petit à lunette qui n'a pas d'amis, la boulotte qui a oublié son devoir, la grande gueule qui fait soupirer tout le groupe à la moindre intervention, celui au fond du groupe, de noir vêtu, dont les yeux crient à l'aide mais qui se cache dans un mutisme troublant...

Jeudi, je les regardais avec l'oeil troublé de celui qui souhaite ne jamais voir leur nom au bulletin de nouvelles du soir, une arme à la main, se voyant dresser un portrait psychologique alarmant, rejetant le blâme sur l'école et sur la société.

Jeudi, j'aurais voulu tous les prendre dans mes bras et leur dire que je les aimais, alors que je les connais à peine, juste pour qu'ils puissent au moins savoir que tout n'est pas sombre, que tout n'est pas terne, qu'il y a toujours quelqu'un, quelque part, pour leur ouvrir les bras et leur éviter ce qu'ils croient inévitables, pour qu'il sache que l'arme qu'ils pourraient pointer vers un groupe de jeunes, ou vers eux-mêmes, est inutile.

Jeudi, j'aurais voulu être un surhomme.

vendredi 15 septembre 2006

L'intensité

Je me rappellerai toujours du 11 septembre 2001. J'avais passé la journée avec une boule au ventre, et le soir je suis allée au cinéma voir Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain. Tant de vie! Tant de beauté!

Mercredi soir, alors que j'avais passé l'après-midi à écouter les nouvelles, le coeur serré, je suis allée voir La Dame aux camélias au Théâtre du Nouveau monde. Tant de vie! Tant de beauté!

Est-ce que devant l'horreur, on ouvre son coeur à l'intensité? Je crois que oui. Je crois que l'infiniment laid nous fait réaliser l'infiniment beau...

(il faut courir voir La Dame aux camélias. Ne serait-ce que pour l'amour fou qui torture Anne-Marie et Armand, Marguerite et Sébastien... Ils sont tellement vrais!)

lundi 11 septembre 2006

Je me matantise!


Ça y est. Je viens de lire un article sur les matantes dans le nouveau Clin d'oeil, et le test est formel: j'en suis. J'y étais prédestinée, me diras-tu. C'est vrai qu'il y eut une époque où j'enregistrais Virginie chaque jour! Aujourd'hui, je fais ma sauce à spaghetti, je m'initie aux conserves, je décore mon cocon et je pense sérieusement à planter des bulbes. J'aime la revue Real Simple, je lis Coup de pouce et Châtelaine, je suis abonnée à Ricardo et même que j'achète Living à l'occasion. Je regarde La Promesse et L'Auberge du chien noir. Je préfère les culottes de coton aux couleurs bonbon aux strings de dentelle aux couleurs vamp (c'était dans le test). J'écoute Cité Rock Détente (Matante) et Rythme FM des fois, dans l'auto. D'ailleurs, j'aime bien la toune de Gregory Charles! Un de mes grands plaisirs est de m'emmitouffler devant la télé en regardant Amélie Poulain, les pieds dans mes pantoufles "magiques" qui sentent la lavande...

Mais seut-être au fond suis-je en train de trouver un équilibre entre ma matante intérieure et la fille cool que je suis au fond de moi (n'est-ce pas?). Après tout, j'ai abandonné Virginie! Malgré l'image que j'ai choisie pour illustrer ce billet, je laisse l'aspirateur à mon amoureux, ce qui est un signe certain d'avant-gardisme. Et je continue d'être la brouillonne que j'ai toujours été, ce qui ne cadre absolument pas avec la matante accomplie!

Je continue de suivre la vie culturelle montréalaise, j'écoute Bande à part aussi, je regarde des séries en dvd! Je n'ai peut-être pas de iPod, mais j'ai un Palm! Mon prochain achat sera une paire de bottes de cuir, pour porter avec une jupe courte!

Peut-on être matante avec un petit côté givré?

lundi 4 septembre 2006

Le danger des blogues culinaires

Ça fait longtemps que je n'ai pas parlé de bouffe ici... Pourtant, je n'ai arrêté ni de manger, ni de cuisiner! Même que, depuis que je suis maîtresse d'une cuisine bien à moi, je passe mes week-ends dans la confiture, la sauce à spaghetti et les gâteaux aux fruits.

Mais la découverte des blogues culinaires, dans lesquels j'ai plongé avec délectation, a fait grandir en moi un complexe d'infériorité que je ne sais comment annihiler. Je n'ai ni les connaissances de la Banlieusarde, ni l'inventivité de la Fille à la mitaine... encore moins leur talent de photographe. Je les envie, et j'ai une peur atroce de me mesurer à elles, comme à tous les autres qui publient sur le web des recettes qui feraient rougir Josée Di Stasio, Jamie Oliver et Donna Hay réunis.

C'est donc en toute modestie que je te présente un dessert exquis, que j'ai réalisé d'après la recette d'une autre foodie branchée, Melissa. Délice que ce clafoutis aux figues et au fromage de chèvre! Je n'ai rien inventé, je n'ai fait qu'exécuter. Mais en cours de route, j'avais des idées! C'est déjà un début... Peut-être que la prochaine fois, je saupoudrerai d'un peu de poésie ici une marinade, là un gâteau des anges.

vendredi 1 septembre 2006

Parce que Montréal c'est pas juste le Plateau...

Nous affichons notre montréalité sur Blogues Québec!

(Ceci étant notre centième billet, excusez sa brièveté.)