J'aime Montréal!

Je ne peux rien y faire, j'suis vendu!

Assis devant mon ordinateur, je sens le vent chaud d'été qui nous rappelle qu'on ne vit pas juste avec la neige, et même si mes amis de la banlieue affirme qu'il ne voudrait pour rien au monde "v'nir viv' en ville", j'trouve tellement que Montréal a tout à offrir!

Mon balcon fleuri m'a accueilli tout l'après-midi pour lire un roman, verre de rosé à la main, savourant les aventures non moins intéressantes de mes voisins. Et même si la Fête nationale me voudrait au parc Maisonneuve ou au parc Jean-Drapeau, je ne te te trompe pas, chère ex-coloc, puisque je couve le 192 avec plaisir, écoutant la musique d'ici, dégustant Montréal sans que la canicule et l'humidité nous écrasent, sachant que je ne suis qu'à un coin de rue de tout... d'un IGA, surtout!

Étrangement, je constate que mon écriture a pris une autre tangente... Je voulais parler de ma ville, et je ne semble pas du tout en faire l'apologie! (Peut-être ai-je abusé du rosé?) Tant pis! Je sais que tu me comprends... et que tu partages ma passion! Montréal ne s'explique pas; c'est en y restant qu'on l'apprécie pleinement.

Aveu d'une fille-fille

J'ai une confession à faire. J'aime les films de superhéros. Je n'ai jamais osé l'avouer, même à moi-même, mais j'aime ces héros en collants, doués de virilité comme de compassion, gâtés par la nature dans leur vie rêvée, mais affligés d'une tare quelconque dans leur vie réelle. Je me suis toujours tenue assez loin des films qui les mettaient en vedette... Je croyais leur préférer les films de filles, les Bridget Jones et autres When Harry met Sally (que j'aime toujours à la folie, faut-il le souligner). Mais voilà, ayant vu hier Batman Begins, où s'installe l'histoire de l'homme chauve-souris, je dois admettre que mon enthousiasme était loin d'être feint. Juchée sur le bout de mon fauteuil pendant tout le film, nerveuse, exaltée, j'ai adoré ça. Cette excitation me rappelle le plaisir de voir Spiderman et, dans mon enfance, Superman, et je comprends que ce que je considérais comme des exceptions à la règle est en fait un aspect caché de ma personnalité. J'aime les films de superhéros.

Peut-être que cet aveu vient au fond confirmer ce que je recherche dans les films de filles... le prince charmant!

I like to move it move it...

Je suis allée voir Madagascar comme une petite fille, avec mon amie Jane, et on s'est amusées comme des folles. L'histoire est abracadabrante, sans queue ni tête, mais après tout, ce ne sont que des petits bonshommes et ça sert à divertir! Pourquoi se prendre la tête??? J'ai particulièrement aimé les lémurs et leur chef dansant sur une musique complètement débile... Un moment de pur fou rire qui continue de me faire rigoler deux jours plus tard...

Là où le fer à cheval n'est pas toujours symbole de chance et de réussite

Je viens de passer (perdre?) une bonne demie-heure à lire sur les tournois de fers à cheval au Québec... L'histoire du sport est tout sauf passionnante (qui peut bien s'intéresser au fait que Lucien Lambert est le champion du "tour et un quart" ou que Constant Côté n'avait tellement pas d'amis en 1963 qu'il a remporté le championnat adulte à 14 ans?), et c'est avec tristesse que j'aie appris qu'il y avait encore des tournois d'importance pour désigner le meilleur Québécois dans la discipline! Avoue qu'il est grandement temps que je retourne au travail! :)

Ah la vache!

Quelle drôle de découverte! Mon regard s'était posé sur la collection, à la bibliothèque de LaSalle, mais je ne les avais pas empruntés la toute première fois. Peut-être par crainte d'être déçu, peut-être aussi parce que j'avais déjà atteint mon maximum de livres.

Reste que c'est avec un mélange de rire et de malaise que j'aie lu les six premiers volumes de la collection "La Vache", des auteurs De Moor et Desberg. Rire parce que, sans mauvais jeu de mots, l'histoire est vachement drôle! Après avoir vu sa mère-vache se suicider et son père taureau mourir, une jeune vache de ferme réussit à se venger du méchant crapaud à la source de ses malheurs... et se fait recruter pour suivre un entraînement à l'Animal Intelligence Service. Ainsi commence sa double vie, entre le champ où elle broute paisiblement avec ses amis de la basse-cour, et ses enquêtes sous le nom de code Pi=3,1416 dans la ville, peuplée d'hommes sans scrupules et de fauves assoiffés de sang! Mais comme je te disais, chère ex-coloc, cette bédé évoque tout de même le malaise... Les scènes de carnage ne manquent pas de violence, et sont extrêmement explicites. Ça doit être le prix à payer pour les autres moments de lecture où je me suis franchement bidonné!

L'histoire de Citrouille

Je devais avoir 9 ans quand je lui ai donné un nom. Il avait le poil un peu orangé, alors j'ai opté pour Citrouille... Combien de fois nous sommes-nous retrouvés à le cajoler, pendant une soirée chez nos grands-parents? On avait le droit de le flatter, mais pas de le malmener... Résultat, 18 ans plus tard, il est toujours aussi doux, toujours aussi réconfortant. Et hier soir, pour mes 27 ans, ma grand-maman me l'a offert en cadeau...

C'est à ton tour...

Bonne fête à toi, chère ex-coloc! À chacun son tour d'avancer vers la trentaine! Pour ton anniversaire, je nous souhaite un orage qui rafraîchira l'atmosphère! C'est fou comme il fait chaud!

La chanson des Trois soeurs

J'avais tellement aimé Les trois soeurs que je suis retournée avec toi, cher ex-coloc... Et encore une fois, la scène avec la chanson m'a jetée à terre! Mais quelle était cette chanson? Imagine-toi donc que ça s'intitule T'es ok ?!!!

Lecture du mois

J'étais impatiente de lire ce deuxième tome... Et j'ai été déçue! J'ai eu l'impression que, alors que le premier roman était touffu et dense en descriptions, celui-ci me laissait à moi-même. Résultat? J'avais encore en tête l'image très forte du petit Charles Thibodeau du premier opus, et c'est lui que je m'imaginais poser des gestes d'adulte qui correspondent à son âge, mais pas à l'image que je gardais de lui! Ceci dit, c'est quand même un bon roman et j'attends impatiemment la suite...

Coup divin?

Je croyais réellement à une intervention divine, puisque je n'y voyais aucune autre explication! Durant presqu'une heure, Verdun (et quelques autres arrondissements et municipalités, paraît-il) a été privé de courant électrique. Et, si tu fais une addition intelligente, chez ex-coloc, plus d'électricité veut dire plus de [biiiiiiiiiiiiiiiiiiip] de musique chez Normise. Malheureusement, Hydro-Québec nous a rebranché. Cette compagnie doit avoir fait un pacte avec le diable...

Après Debbie Travis, mes élans de "Décore ta vie"!

Eh oui! Je ne me suis pas limité à penser à quoi pourrait ressembler mon salon lorsque je vais faire ma peinture, j'ai aussi entrepris un projet à la Décore ta vie ou autre While you were out, projet que je remettais depuis longtemps: mettre un peu de couleur dans mon bureau en y affichant des cadres! Mais pas n'importe lesquels cadres! Non, surtout pas! De jolis cadres IKEA colorés, avec à l'intérieur des impressions maison sur du papier photo de certains de mes dessins animés d'enfance préférés! Albator, Astro le petit robot, les Schtroumpfs, Caliméro, Rémi sans famille et Sous le signe des mousquetaires.

Mes cadres sur mon mur! 

Mara!

Mara Tremblay à La Tulipe, c'était... extra. Un bon dosage de chansons de ses trois albums, de la sensibilité à fleur de peau, des instruments qui sonnent. Et elle a chanté ma chanson préférée! Tu fais mon amour danser les aurores, dans ton cou je retrouve mon coeur...

Le pyromane en moi...

... mettrait volontier le feu au Restaurant Normise, sur la rue Wellington! Depuis aujourd'hui, c'est la fête sur la rue, la vente trottoir de juin: les commerces sortent leurs cochonneries et attrappent les nigauds qui croient faire des aubaines. Mais à mon grand malheur, devant le restaurant ci-haut nommé, un petit auvent a été installé et une Ginette-Monique-Rollande-je-le-sais-tu-moé (bon, ok, finalement c'est une Patricia Nohva, mais ça ne la justifie pas plus!) chante sans arrêt depuis ce matin de monstrueuses chansons country, en prenant bien soin de fausser aux trois rimes!

Misère! Suis-je supposé me relaxer, moi, là?!?

Ce que je ferais si on me donnait du temps

Je me lèverais sans cadran.
J'inviterais plus souvent mes amis à souper.
Je cuisinerais des grandes quantités de soupe, de sauce à spaghetti, de ragoût...
Je ferais un grand ménage de mon bureau.
Je ferais un scrapbook avec les billets de spectacles et de cinéma que je ramasse depuis des années.
Je lirais l'après-midi.
Je regarderais d'une traite des séries télé comme 24, ou Pride and Prejudice, ou La Vie la vie.
Je prendrais un cours de photographie, ou de cuisine.
J'écrirais des romans.
J'essaierais de devenir bonne au yoga.
Je ferais des randonnées à vélo.
J'irais dîner avec mes amis qui travaillent.
Je visiterais mes grands-parents plus souvent.
Je terminerais mon mémoire.
Je ferais mon marché les matins de semaine.
Je lirais des blogues.
Je ferais des escapades de deux ou trois jours.
Je passerais des heures à la bibliothèque.
Je lirais le journal pour le plaisir.
J'écouterais mes vieux disques.
Je profiterais du soleil.

Je chialerais probablement que je manque de temps...

FaceLift

Matinée tranquille, au 192, à jouer à Debbie Travis... Maintenant que j'ai tout le temps nécessaire à penser à moi, je me suis lancé dans la folle idée d'imaginer mon salon et quelques autres pièces de mon appartement avec de nouvelles couleurs, inspirées de la très agréable Debbie Travis, animatrice de FaceLift à HGTV et BBC Canada.

Résultat? Un mur de fond du salon en bandes verticales, qui a de la gueule, je crois. Je n'en suis pas encore totalement satisfait, mais je t'en laisse une petite copie, ici, pour que tu me le commentes gentiment (on se rappelle que je dois avant tout avoir de la positivité dans ma vie! ;))... Les couleurs choisies? Herbe exotique, truffe, température de feu, pulpe de lime et gâteau au fromage! Avoue que ça donne faim!!!

Mur du fond de mon salon... peut-être!